De nombreuses maladies peuvent affecter les volailles en élevage, dont la grippe aviaire qui se traduit ces dernières années par des épisodes de plus en plus longs et impactants pour la filière. Cela accroit les préoccupations des professionnels et des citoyens-consommateurs envers la santé et le bien-être des volailles.
Face à ces constats, l’association LIT OUESTEREL a instruit ce projet, visant à réunir des professionnels de la filière avicole pour réfléchir ensemble à des solutions pour prévenir l’introduction des maladies en élevage de volailles.
Pour prévenir l’introduction de maladies en élevage de volailles, des mesures de biosécurité sont mises en place. Elles sont régies par de nombreux arrêtés ou instructions techniques visant à adapter les mesures face aux risques de contamination, notamment en cas d’épisode de grippe aviaire, qui est l’une des maladies les plus réglementées et surveillées chez les volailles.
Vous pourrez trouver ci-dessous des liens vers les pages du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et de l’ITAVI pour en savoir plus sur la grippe aviaire et la biosécurité.
Lorsque le risque de contamination du virus de la grippe aviaire augmente en France, les mesures de biosécurité sont renforcées dans les élevages. Les volailles ayant un accès à l’extérieur sont notamment claustrées en bâtiment, pour éviter que la faune sauvage infectée ne les contaminent. Cependant, les contaminations, bien que freinées, se poursuivent. Face à ce constat et à un diagnostic réalisé sur les modes de contamination de la grippe aviaire, les deux axes de travail suivants ont été choisis pour ce projet :
Ce premier axe concerne toutes les maladies prévenues par la biosécurité, et part du constat que les mesures de prévention efficaces sont connues, mais doivent être utilisées correctement et durablement par tous les intervenants de l’élevage.
Cette piste de travail s’inscrit dans le cas où des dérogations sont accordées aux éleveurs plein air pour laisser l’accès à l’extérieur de leurs volailles, pour limiter l’impact du confinement sur le bien-être animal. En effet, le confinement des volailles peut entraîner des problèmes de picage des plumes entre individus, qui peut aller jusqu’au cannibalisme et entraîner la mort de certains animaux. Ainsi, dans le cas où l’accès à l’extérieur est autorisé, il faut donc réfléchir à des parcours conçus de manière à limiter les contaminations lorsque le risque est élevé.
Dès l’automne 2023 et ce jusqu’au printemps 2024, des ateliers de co-construction seront réalisés avec des professionnels de la filière volaille pour imaginer et analyser collectivement des solutions aux deux pistes de travail identifiées. Si vous êtes un professionnel de la filière avicole et que ce projet vous intéresse, vous pouvez nous contacter pour échanger avec nous et éventuellement participer à nos ateliers
17/07/2023